Seul- dans un chemin ceint d’arbustes épineux
De fougères jaunies- adossé indolent
À un chêne séculaire- en parfaite harmonie
Sous un soleil rougit dans l’azur lumineux
Derrière un fin brouillard m’apparait flamboyant
L’automne magistral aux espaces infinis
Je sens monter en moi un secret numineux
Une présence d’ailleurs venue d’un autre temps
M’extirpant de l’ennui- aux formes indéfinies
Ainsi nu- dépouillé de jugements dédaigneux
Une intime vision dévoilée enlevant
En mon âme- ma détresse et mes ignominies
Un nouvel homme est né au règne vertigineux
Envie irrésistible par le souffle du vent
De vaincre les montagnes de la monotonie
Subséquemment armé d’un courage matineux
Empli d’humanité- contemplant triomphant
Mon sous-bois intérieur aux espaces infinis
(Le 21 Sept 2019.)
Ecoute !
Comme si un « Dieu » devait parler
Comme si tu étais celui qui doit entendre…
(Extrait d’Oest-Ouest.) Loïc Herry